mercredi 16 mai 2012

La photothérapie

Le dermatologue et la photothérapie



Le traitement de certaines maladies de la peau comme le psoriasis, l'eczéma ou le mycosis fongoïde peuvent être réalisé par votre dermatologue par l'utilisation d' UVA ou d'UVB.
Les séances ont lieu dans des cabines spécifiques, avec du matériel controlé réservé aux dermatologues et emettant  des longueurs d'ondes spécifiques.
Un contrôle préalable des lésions à "risques" de votre peau sera fait par votre dermatologue ansi qu'un bilan de vos expositions solaires et aux uv antérieures avant de débuter ce type de traitement. Une évaluation du bénéfice / risque sera réalisé par votre dermatologue.

Depuis quelques années se développe le PHOTOTHERAPIE DYNAMIQUE: le traitement consiste à appliquer sur les lésions à traiter un médicament photosensibilisant spécifique de la lésion  quelques heures avant l'exposition à une lampe ayant une longueur d'onde adaptée. 
 

Ce type de traitement d'avenir permet de détruire sans cicatrice chirurgicale des lésions précancéreuses, des cancers superficiels de la peau, des expérimentations ont été faites dans d'autres pathologies comme l'acné et le vieillissement avec des résultats prometteurs mais encore en cours d'évaluation.

Ces techniques sont du domaine du dermatologue, vous trouverez dans l'annuaire des dermatologues sur le site ceux qui sont équipés de ce type de matériel.



Le meilleur traitement de la jaunisse : la photothérapie
  Florence Arnold-Richez

II. Indications

Selon l’intensité de l’ictère, le pédiatre de la maternité décidera s’il faut que le bébé soit traité par la lumière (« photothérapie »). 
La procédure : le bébé est exposé nu dans un berceau spécial, les yeux protégés par un masque, à des tubes à fluorescence compacte. Ceux-ci émettent une lumière bleue ou blanche.

 Le pigment jaune de l’ictère, rendu soluble dans l’eau par cette lumière spéciale, sera transformé dans la peau. Ce qui permettra ensuite son élimination plus rapide par le foie et les reins. 
Dans la plupart des cas, cette photothérapie est faite dans la chambre de la maman, par cures de trois ou quatre heures.
 On associe parfois à la photothérapie un médicament pour activer le métabolisme hépatique de la bilirubine.
Dans les cas très graves, devenus rares, le traitement consistera à changer le sang du nouveau-né, dès sa naissance, voire par la veine ombilicale, lorsqu’il est encore dans le ventre de sa mère.
 On appelle cela l’exsanguino-transfusion.

    III. Les différents modes de photothérapie

    • Conventionnelle/traditionnelle :
      • Rampes à lumière bleue ou blanche placée à 35/40cm au dessus de l'incubateur/berceau
    • Photothérapie intensive :
      • Energie > à conventionnelle, simultanément sur l'ensemble de la surface cutanée
      • Ictère hémolytique par incompatibilité foeto-maternelle (diminution des exsanguino-transfusions)
      • Tubes dessus/dessous ou seulement dessus ou dessous (irradiation indirecte de l'autre face grâce à hamac translucide et surface réfléchissante)
      • Baisse rapide de la bilirubinémie totale : 20 à 30% voire + après seulement 4 à 8h d'exposition
    • Photothérapie maternisée :
      • Pas de séparation d'avec la maman
      • Application de la lumière directement sur la peau grâce à fibres optiques (irradiation d'une surface limitée de peau, s'adresse à prématurés)
      • Enfant revêt une turbulette spéciale sur un bilibed (NNAT en suite de couche)
      • Pas d'irradiation de la face (donc pas de protection des yeux)
      • Pas de risque d'hypothermie car nouveau né habillé
      • Pas d'éblouissement pour le personnel et les parents

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